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La dyspraxie, un handicap lourd mais invisible

La dyspraxie est une atteinte neurologique, présente chez environ 6 % des enfants, se traduisant par un trouble, plus ou moins sévère, de la planification et de la coordination des mouvements nécessaires à l’exécution d’une action volontaire.

Cela se traduit par une difficulté à penser et à organiser une action dans sa tête et à rendre cette action de plus en plus automatique de façon à l’exécuter sans y repenser. La dyspraxie se présente différemment en fonction des enfants et touche différentes zones du cerveau. Cela implique une difficulté à coordiner ses gestes, à se repérer dans l’espace ou à analyser des données de son environnement, de façon naturelle.

 

Les premiers symptômes

La maladresse : Il renverse, casse ce qu’il touche.

La préparation : il n’arrive pas à s’habiller, se laver, s’essuyer correctement ou nouer ses lacets

A table : il mange gauchement et n’arrive pas à couper ses aliments.

Le rangement : il égare et oublie ses effets personnels et n’arrive pas à les ranger et à les organiser.

Les jeux : il n’aime pas les jeux de stratégies, de construction, les puzzles et les casse-tête.

Le dessin : il a beaucoup de mal à écrire et ses dessins sont très pauvres et inadéquats pour son âge.  Il est incapable de reproduire un dessin, de faire un rond à 2 ans et un triangle à 5 ans. Il a des difficultés à se servir de ciseaux.

Les consignes : Il oublie les instructions à l’école comme à la maison.

Les jeux de plein air : Il a du mal à envoyer et attraper un ballon et il lui est difficile de pédaler à vélo.

Même en préparant l’action mentalement, il n’arrivera pas à la coordonner dans le temps.

 

Causes

La dyspraxie lésionnelle

Des lésions cérébrales plus ou moins localisées (ancien prématuré, IMC, traumatisme crânien, tumeur ou accident vasculaire cérébral)

La dyspraxie développementale

Certains enfants n’ayant aucun antécédent pathologique ne construisent pas normalement leurs fonctions praxiques bien que toutes les autres fonctions cérébrales soient normales.

 

Diagnostic

Le diagnostic de la dyspraxie doit être réalisé tôt par un neurologue ou un neuropsychologue, afin de ne pas pénaliser l’enfant en mettant ses difficultés sur le compte de l’immaturité, la fainéantise ou d’un retard mental, ce qui pourrait le frustrer et le bloquer dans son développement.

Des évaluations en ergothérapie et en neuropsychologie servent souvent à confirmer le diagnostic et à orienter la prise en charge en réadaptation.

Cette prise en charge sera adaptée au type de dyspraxie. Un suivi par un ophtalmologue et un orthoptiste permet de rééduquer les yeux. Une rééducation plus globale est parfois nécessaire.

Aucune IRM ne permet de diagnostiquer le problème.

 

Comment ça se passe dans sa tête

mt_gallery:DyspraxieL’enfant dyspraxique a une mémoire incroyable mais elle est divisée par boîtes qui n’ont aucun lien entre elles. Ses connaissances s’empilent et s’emmêlent car il n’y a pas de fil d’Ariane qui permet une classification et une organisation de ces connaissances par catégorie.

L’enfant dyspraxique n’a pas ce qu’il faut pour gérer les informations de façon à les relier de façon cohérente. Il peut connaître l’histoire d’un livre par cœur et être incapable de la raconter par séquences logiques.

Lorsqu’il écrit, son histoire est dans sa tête en un bloc, mais il s’y perd pour la mettre sur papier.

 

Sur le plan socio-affectif

Il sera très craintif et déstabilisé devant la nouveauté et aura une faible tolérance à la frustration. On remarquera aussi de la maladresse en relation avec les autres. Il manquera de censure verbale ou physique et agira de façon parfois inadéquate pour le moment vécu.

 

La dyspraxie à Dubai

 

Center for Autistic Related Disorders 04 423 3667

The Rashid Paediatric Therapy Centre 04 340 0005

British Institute for Learning Development 04 394 5907

 

 

Site internet

www.dyspraxie.info

 

Livres

Le livre « Histoires inédites du p’tit maladroit », de Katym est né de la rencontre d’un auteur illustrateur avec des enfants dyspraxiques que l’on n’entend pas toujours. Ce livre parle donc de la dyspraxie vue par des enfants dyspraxiques. C’est un bon outil pour aider les enfants ou les adultes à expliquer leurs « dysficultés ».

Pour recevoir le livre, vous pouvez contacter : katym.creation@gmail.com aux éditions Alp’Papier

 

Mon cerveau ne m’écoute pas. Comprendre et aider l’enfant dyspraxique. Sylvie Breton et France Léger

Ce livre est très explicatif, avec des exemples concrets. Il est indispensable aux parents et instituteurs d’enfants dyspraxiques.

Sylvie Breton est vice-présidente de l’Association québécoise pour les enfants dyspraxiques. France Léger est ergothérapeute et travaille au Centre de réadaptation Estrie.

 

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La Rédaction de dubai madame

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