Soirée irrésistible chez NOBU

RESTAURANTS, BARS, CLUBS
AC
26 septembre 2010
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Quand la cuisine fusion rime avec explosion de saveurs

En 2008, NOBU ouvrait ses portes après l’inauguration flamboyante de l’Atlantis. Le co-propriétaire Robert De Niro, l’image très select du restaurant et ses prétentions de fusion latino-nippone, avaient aiguisé notre appétit pour finalement se réduire à une petite portion de poisson grillé sans saveur.

Des rumeurs autour du black cod ont commencé à circuler, mais il a fallu l’invitation d’une amie, une véritable habituée de NOBU, pour repartir. Premières apparitions à table, des amuses-bouches, puis des sashimis. Certes, délicats et condimentés différemment que d’habitude, ces plats sont intéressants, mais leur goût et leur souvenir ne tardent pas à s’effacer devant le vrai savoir-faire de NOBU, les plats chauds.

Foie gras poêlé fondant sur des coquilles Saint-Jacques fermes, un king crab qui se dissoud dans la bouche sur fond de sauce soyeuse, le fameux « black cod in miso » qui convertit les carnivores les plus endurcis et enfin le poisson blanc, cuit à la perfection avec une sauce jalapeño. Mais les amateurs de viande ne sont pas en reste quand arrive le wagyu ribeye, tout simplement succulent par son goût distinctif et sa texture généreuse. Le dessert, loin de donner mauvaise conscience, offre une note de fin de repas rafraîchissante et fruitée: petite portion délicate de cheesecake, sorbet original au kiwi et coulis crémeux mangue-passion. Soirée réussie, mémorable même pour le palais.

NOBU se prête aux occasions spéciales ou aux petites folies occasionnelles, avec l’ «omakaze» par exemple qui est une suite de plats de dégustation au gré des envies du chef. Et là, petite surprise – derrière cette cuisine fusion et ces explosions de saveur, se cache la French touch d’Hervé Courtot, le chef français de NOBU.

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